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Et puis, y’a la musique

(Patrick PERRET)

Un millier de soleil sur le Ganges au réveil

Au pied des sandalettes, des ronds et des merveilles
Des pétales, des couleurs, des masques, des oreilles
Pour écouter ce jour …à nul autre pareil

La ligne de tes reins, des sillons, des abeilles
Soufflent l’or et le miel et nos corps en sommeil
A l’autre bout du monde, des images qui frayent
Et s’aimer au grand jour ... alors viens le soleil

Et puis y’a la musique
Comme un p’tit air magique
La musique en dedans
De temps en temps…
Et puis cette musique
Au tempo frénétique
Allume le serpent
Qui danse …dedans.

Vingt fois le tour du monde, des sourires en pagaille
Des histoires à la ronde, les cheveux en bataille
Du bord de la Durance, aux jardins de Bonsaïs …
Du profond de la France …aux cimes du Sinaï

Poser le sac à dos, au pied de la crevasse
Et redresser le dos, aux montagnes faire face
Plonger dans le ruisseau, se laver la carcasse
Révéler la photo …et faire naître la trace

Et puis y’a la musique…

(Parlé)

Faire le tour de la table, prier pour que ça dure
Rogner jusqu’à moelle, bouffer les épluchures
Plonger dans le bonheur, et faire bander la voile
Se retourner les heures, s’habiller de ratures …

Et si les corps n’ont plus le cœur à raconter
Et si la voix s’est tue, à force de chanter
Qu’importe la maison, le chemin, la barrique
Aux mots de la chanson …répondra la musique

Alors y’a la musique…